L’internet est une source bien commode pour garder une veille sur de nouvelles peintures d’un artiste. Au contraire des archives de quotidiens de l’époque, cette source nous fournit des reproductions en couleur.
Toutefois, la définition de qualité de l’image n’est pas toujours au rendez-vous, ou l’œuvre est marquée au fer rouge d’un tampon dont on ne peut se débarrasser aisément.
C’était le cas de cette nouvelle version de « Jardin à Verdelais » motif bien connu grâce aux deux « neiges » qui en sont les plus anciens et insignes exemplaires connus. En outre, deux autres versions – moins fortes – nous sont parvenues.
Fort heureusement, ce sont deux clichés « marqués » de cette nouvelle entrée que nous avons retrouvés. Avec l’aide d’un logiciel de traitement d’images, nous avons pu aboutir à cette version plus nette, moins polluée en combinant leurs zones restées propres. Il reste malheureusement quelques scories dont il faudra savoir faire abstraction pour le moment.
Ce tableau se trouve encore selon toute vraisemblance aux États-Unis puisque c’est un galeriste de Philadelphie qui semble l’avoir proposé à une époque. Contacté, il n’a pas répondu à nos questions.
Nous tenons pour certain que plusieurs autres œuvres de Lépine se trouvent outre atlantique. Non seulement du fait du rachat et du « rapatriement » récent de deux peintures aux enchères (Port de Martigues dans le Connecticut et Chute sur la rivière et village sur le coteau à New-York), mais aussi par l’apparition régulière d’autres œuvres dans les salles de vente outre-atlantique, notamment le Pont de Langon.